Essai

Audi SQ7 : ballerine ou pachyderme ?

Audi SQ7 2020

L’Audi Q7 et sa déclinaison sportive, l’Audi SQ7, ont eu droit à leur petit lifting de mi-carrière. Des évolutions esthétiques extérieures, mais aussi intérieures, que je vais vous présenter dans cet article. L’occasion surtout de tester ce modèle et son V8 TDI de 435 ch pour me faire une idée plus précise des performances de celui-ci et de répondre aux questions du type « est-ce qu’un gros SUV équipé d’un V8 TDI peut-il vraiment être considéré comme sportif ? ».

Audi SQ7 2020

Les évolutions de cette version 2020

Comme souvent dans l’univers Audi, les changements se font en douceur, et cette évolution des Q7 et SQ7 n’y déroge pas. Ici, je ne vais rien apprendre aux fans de la marque aux anneaux, mais pour ceux qui ont besoin de raccrocher les wagons, voici la liste des principaux changements, d’abord à l’extérieur :

  • Nouveau bouclier et calandre Singleframe
  • Nouvelle signature lumineuse avant et arrière
  • Nouvel élément de profil
  • Une barre chromée sur toute la longueur du coffre
  • Pare-chocs arrière et sorties d’échappement modifiés
Audi SQ7 2020

Puis à l’intérieur :

  • Nouvelle planche de bord
  • MMI Touch Response
  • Virtual cockpit plus
Audi SQ7 2020

L’élément qui suscite certainement le plus de discussion est cette barre chromée assez imposante qui court le long du coffre, même si l’on finit par l’adopter quand on s’habitue à croiser la voiture, lors des premiers contacts les avis sont assez partagés.

Ces évolutions esthétiques (essentiellement) apportent un peu plus de caractère à ce SUV, déjà physiquement assez massif, avec ses 5 063 mm de long, 1 970 mm de large et 1 741 mm de haut. Juste pour dire, le SUV est donc bien plus grand que moi (encore une voiture dont je ne pourrais jamais nettoyer le toit).

Audi SQ7 2020

Quant à l’intérieur, avec une instrumentation complètement digitalisée, que j’avais commencé à appréhender la veille sur l’Audi A6 Allroad, on prend doucement ses marques. Il faut bien s’y faire, les boutons sont amenés à disparaître, notamment sur les véhicules haut de gamme de nombreuses marques. En tout cas pour Q7 et SQ7 c’est un sacré bond technologique.

Que vaut ce SQ7 sur la route ?

J’aurais très bien pu tenter de m’aventurer un peu plus en off-road, car ce modèle se prête à l’exercice avec sa hauteur de caisse ajustable, mais comme de toute façon cela ne représentera les besoins que de moins d’1% des clients de ce genre de véhicule (à la différence de l’essai de l’A6 Allroad), on va donc se concentrer sur son comportement routier.

Je dois bien avouer que j’ai été agréablement surprise des performances de ce SQ7. Pourtant avec 5m de long et plus de 2.4 tonnes sur la balance, rien ne prédispose ce gros SUV à trouver spécialement grâce à mes yeux. Pour autant, j’ai bien été séduite par le Jeep Grand Cherokee Trackhawk et ses 707 ch démentiels, là forcément c’est un véhicule hors norme avec un V8 essence que l’on ne croise pas tous les jours. Donc rien d’impossible à ce que je trouve d’autres SUV puissants intéressants, même s’ils sont propulsés par un V8 TDI.

Audi SQ7 2020

En fait, là où Audi fait fort, c’est qu’à bord du SQ7 on a l’impression de défier les lois de la physique les plus basiques. Normalement, avec un poids important et un centre de gravité aussi relevé, on devrait avoir inévitablement du roulis et des transferts de masse qui viennent parasiter la conduite. Il n’en est rien (ou presque), pourtant on les a attaqués assez fort les lacets de cette route de montagne limitée d’accès. En témoigne une consommation enregistrée à ce moment-là de plus de 22 L/100 km (pour un diesel, on le rappelle).

Audi SQ7 2020 - consommation sportive

En plus, le SQ7 obéit au doigt et à l’oeil à vos placements, il se montre d’une efficacité redoutable sur les petites routes, ce qui nous ferait presque oublier dans quel gabarit de véhicule nous circulons. C’est finalement assez déroutant de se dire qu’un modèle pouvant accueillir jusqu’à 7 personnes (même s’il est plus adapté à 5) se comporte comme une berline avec une position de conduite surélevée.

Bien entendu, le V8 TDI à compresseur électrique de 435 ch avec son couple max de 900 Nm (dès 1 250 trs/min) sait se montrer réactif, c’est là un des avantages de la motorisation diesel face à l’essence (n’oublions ce qui a fait gagner la marque aux 24h du Mans). Quant à la sonorité de l’ensemble, ma foi, cela ne vaudra jamais un V8 atmosphérique essence, mais ça fait le job. Avec un 0 à 100 km/h en 4.8 secondes, il a de quoi faire parler la poudre, et l’hybridation légère en 48 Volts y contribue. Mais la vie ne s’arrête pas à des runs en sortie de péage ou au passage du feu vert (c’est dangereux d’ailleurs).

Audi SQ7 2020

Si l’on peut être amené à vouloir se faire plaisir de temps en temps avec une conduite dynamique, ce SQ7 sera quand même plus globalement utilisé dans le cadre du quotidien, avec des trajets domicile/travail. Saura-t-il se montrer assez docile ?

La réponse est « oui », même si cela ne sera pas non plus un modèle de sobriété, on peut amener la bête à avoir des consommations plus raisonnables. Si Audi donne des chiffres WLTP compris entre 7.4 et 7.6 L/100km (pour l’équivalent du mixte), j’ai pu ramener la conso du SQ7 à 8.8 l/100km (après les 22 de notre terrain de jeu en montagne) jusqu’à notre pause de mi-journée, il y a surement moyen de faire encore mieux. Mais c’est surtout au niveau de la gestion des accélérations que ce SQ7 sait aussi se montrer plus raisonnable, on passe sur un mode « eco » ou « normal », et la voiture sait se montrer plus douce aux sollicitations de l’accélérateur. C’est ce que l’on peut attendre d’un véhicule qui se veut aussi familial.

Audi SQ7 2020 - consommation

Technologie, confort, tout y est ?

Un vrai salon roulant, c’est tout à fait ce qu’on peut dire de ce SQ7, en plus de tout le confort qui est déjà conféré à la gamme Q7, notamment en ce qui concerne les aides à la conduite (une trentaine d’assistances à la conduite), le SQ7 offre un compromis parfait entre ce que l’on attend du confort d’un gros SUV et ce qu’il faut de fermeté et maintien pour s’adapter à une conduite plus dynamique. Maintenant, vous connaissez tous le niveau de finition des Audi, je n’ai rien à ajouter sur ce point, c’est beau et propre.

Technologiquement, Audi est toujours parmi les les constructeurs automobiles à la pointe du sujet, son virtual cockpit plus est vraiment très agréable à utiliser, et le nouveau système multimedia MMI touch response est parmi les plus intéressants du moment, même si l’on s’y perd un peu au début.

Audi SQ7 2020 - intérieur

Je vous parlais juste avant du confort des assises, mais c’est aussi l’espace à bord qui pourra séduire. Forcément dans 5m de long, on ne se marche pas dessus (ou alors les proportions sont étranges). Quant au coffre, il offre de 865 litres jusqu’à plus de 2 000 litres en rabattant les sièges, autant dire qu’il y a un espace suffisant. On peut quasiment s’installer dedans pour y vivre. Trêve de plaisanterie, oui ce SQ7 a de nombreuses qualités.

Audi SQ7 2020 - coffre

Est-ce la voiture idéale ? Est-ce une vraie sportive ?

Si vous avez plus de 112 300€ (tarif de base de la version SQ7) à investir dans un SUV familial et sportif, pourquoi pas. Il ne faudra pas oublier la taxe malus qui sera assez conséquente également, entre 193g et 200g de co2/km (en fonction des équipements). En dehors de ces considérations financières, oui ce SQ7 est un très bon produit dans la lignée de ce que commercialise Audi depuis quelques années.

Audi SQ7 2020

Est-ce qu’un SUV aussi massif peut être une vraie sportive ? Là-dessus, je vais faire une réponse de Normand : oui et non. Indéniablement, le groupe Volkswagen sait produire des SUV qui envoient du lourd (Audi RS Q8 / Lamborghini Urus, Porsche Cayenne Coupé) et de manière très efficace. Le SQ7 se positionne un peu en dessous, mais offre des performances loin d’être en retrait. C’est un vrai véhicule sportif, mais pas une « sportive » dans le sens puriste du terme, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes, même si les déclinaisons qui nous sont offertes ouvrent le champ des possibles (je pense notamment à certains breaks sportifs de la marque).

Quant à l’éternel débat du TDI associé à la notion de sportivité (tout comme celui de l’électrique), c’est aussi quelque chose qu’on ne pourra pas traiter en quelques lignes. Si l’on a jamais testé ce genre d’engin, les préjugés l’emporteront forcément, mais une fois qu’on en a pris le volant, le débat s’installe avec du pour et du contre, mais un avis pas si facile à trancher si l’on sait se montrer juste.

Audi SQ7 2020

Ceux qui me lisent régulièrement le savent, je ne suis pas favorable à cette multiplication des SUV, mais je dois bien avouer qu’on n’a jamais vu des monospaces sportifs, alors si ces SUV apportent une réponse à un besoin, pourquoi pas, cela reste un marché de niche et je suis pour que tout le monde trouve chaussure à son pied.

A propos de l'auteur

Portrait Miss280ch 350z

Raphaelle

Avoir des chromosomes XX n'empêche pas d'apprécier les voitures et les belles mécaniques, bien au contraire. Je pense même que cela permet d'apporter un regard différent sur le secteur automobile, sans pour autant devoir se limiter à commenter la palette des couleurs des citadines.

J'ai grandi baignée dans l'univers automobile, je me suis fait plaisir avec des sportives raisonnables, j'ai passé des heures voire des week-ends au sein de clubs automobiles. Depuis maintenant plus de 7 ans, j'édite seule le site Miss280ch. Entre coups de coeur et coups de gueule, je m'exprime souvent sans langue de bois, mais toujours avec humour et honnêteté.

Basée en Alsace, je profite de l'Autobahn illimité pour taquiner les VMax des voitures ou des Vosges pour tester les châssis ... ce terrain de jeu est parfait.

3 commentaires

  • Hello Raphaelle 🙂
    J’ai lu avec intérêt cet essai qui suscitait en moi, une certaine curiosité sur la prétendue sportivité de ce modèle. Quel ne fût pas ma déception de voir que la réponse à la question posée en début d’article n’est finalement pas tranchée sans trop savoir pour quelle raison exactement.

    On comprend rapidement que le SQ7 est très (très rapide), que les limites physiques sont repoussées, qu’il se montre aussi très efficace, sain et sécurisant en comportement routier d’ailleurs à ce sujet il aurait été intéressant de savoir si le modèle d’essai était équipé du pack châssis sport advanced (anti-roulis, 4 roues direct. et différentiel quattro sport) ?
    Mais c’est le flou on ne saura pas si le SQ7 est sportif ou non ce qui est assez cocasse, car pour reprendre tes propres mots si on ne peut pas répondre à cette question en quelques lignes malgré un essai grandeur nature, je ne vois pas à quel autre moment cela pourrait se faire !?

    Au delà du simple fait qu’on peut tous avoir des avis divergeants, il y’a quand même un sentiment d’incompréhension à lire qu’on ne sait pas définir si un modèle prétendument sportif l’est réellement.
    Pourtant j’ai cru deviner ton envie de le ranger vers le SUV Grand Tourisme pour autobhan plutôt que Sportif, sans toutefois que ce soit dit explicitement. Je pense au contraire qu’il est très facile de trancher ce débat mais qu’il y’a une certaine retenue sur ce point… ?
    A défaut d’avoir eu une réponse à la supposée sportivité du SQ7, j’en pose une autre : pourquoi cette réticence à trancher cette question ? (je suis taquin).

    Quelques regrets : pas un mot sur les 4 roues directrices (même pas citées sauf erreur ?), une (seule) phrase trop courte concernant le MMI Touch Response, pourtant nouveauté majeure (retour haptique, amazon alexa, interactivités possibles châssis/suspension) de ce nouveau SQ7… timing trop court ? On sait « qu’il est intéressant » et… c’est tout 🙁
    Enfin un tout petit feedback sur la monte pneumatique de ce SQ7 aurait été intéressant à plus d’un titre (maintien, grip, stabilité)…

    A++ et bon confinement 😉

    • En fait la notion de sportivité est aussi abstraite que celle de beauté. Cela dépend de la manière dont pensent les gens. Mais j’ai répondu à la question, il a des capacités et des performances très élevées, mais dans mon référentiel je peux pas appeler ça « voiture sportive », éventuellement « véhicule performant » oui, je n’ai pas à imposer mon avis, qui suis-je pour le faire.
      Généralement on essaye de modèle quasi full options (surtout chez Audi), et si je ne l’ai pas précisé c’est parce que je n’ai pas eu la fiche technique du modèle dans lequel j’ai roulé en main (je ne sais pas, donc je n’invente pas à la différence d’autres mythos). Et tu dis « tu en as fait l’essai mais tu ne peux pas te prononcer »… bah nan clairement et ce n’est pas faute de le dire régulièrement, ce n’est pas en 2/3h au volant sur un itinéraire inconnu que l’on peut juger d’une auto. Désolé de décevoir, mais je préfère être honnête, je peux juste faire les premières constatations.
      Tout comme la remarque sur les pneumatiques, si je suis invitée par Michelin ou Pirelli oui j’aurais surement matière à parler des pneumatiques, mais encore une fois sans élément de comparaison, tu me mettrais des pneus chinois que je ne le remarquerais probablement pas (de toute façon on roule avec les montes d’origine, la seule distinction c’est éventuellement entre pneus été et hiver qu’on le fera) … on passe notre temps à courir après le temps lors de ces essais.
      Et pour le MMI, si j’avais le véhicule pendant 3 jours oui j’aurais le temps de tester le MMI Touch trucbidule, franchement ça n’a globalement pas d’intérêt, et je ne pense pas que ce soit ça qui fasse acheter la voiture… si je n’en parle pas c’est qu’il n’y a pas de quoi écrire à la famille, que veux-tu en dire « oh c’est marrant quand on appuie sur l’écran ça fait un petit bziii comme sur mon téléphone » (enfin pour ceux qui ne l’ont pas désactivé parce que ça bouffe de la batterie), c’est quoi l’innovation réelle ? ah nan attends je vais faire comme tous les lèches-boules de la marque et je vais reprendre mot pour mot le dossier de presse, comme ça j’enfume le lecteur avec du blabla marketing qui ne fait absolument pas avancer le schmilblick et tout le monde est content…

      En gros, je le dis pourtant assez souvent en bas de mes articles, si cette voiture vous intéresse, essayez-la… c’est le seul moyen de se faire une vraie idée !

  • Le concept du « SUV sportif » est une aporie. Dieu merci pour les constructeurs, la technique (ou plutôt l’informatique), permet de repousser les limites à des niveaux chaque fois jusqu’alors inconnus.

    Reste que les limites de la physique, elles, restent intangibles… Même si mon « mini panzer » est un ancien modèle, couper les aides à la conduite réserve bien des (désagréables) surprises. C’est néanmoins un rappel salutaire. A se demander si cela ne devrait d’ailleurs pas être obligatoire de loin en loin, en guise de piqure de rappel ?

    Dès les premiers stages de conduites (il y a… quelques décennies), les instructeurs nous prévenaient systématiquement que quelle que soit la voiture, rien ne devait être tenté dès qu’elle était chargée (plus de 2 passagers, bagages,…). Le problème portait sur l’équilibre de la voiture, indépendamment du modèle considéré.

    Aujourd’hui, on vante le « papa sportif » qui veut s’offrir un peu de « sport » sans pour autant sacrifier le confort de sa famille ni le volume de chargement.

    Je dois être un dinosaure, mais si je veux m’amuser ailleurs que sur circuit pour lequel il n’y a rien de mieux qu’une vraie voiture de course, je prends la Super Seven ou la Mini (une vraie, pas une « béhème » rebadgée…). Le SUV ne servant que de « déplaçoir ».

    En revanche, ces super SUV sont d’excellentes vitrines de la maîtrise de leurs constructeurs. Même s’ils ne représentent qu’une infime part des modèles écoulés. Le propriétaire du modèle de base se sentant dès lors presque propriétaire de la version haut de gamme. Combien de Q8 diesel « de base » sont-ils écoulés pour un seul RSQ8 ?

    En outre, l’expérience relatée par quelques amis tendrait à me faire penser que parmi ces quelques propriétaires, les rares qui tenteront d’aller au bout des limites de l’enveloppe de performance n’y retourneront pas souvent. Ils se seront fait peur dès le premier déclenchement d’ABS ou d’ESP (sans compter les autres bretelles électroniques) !!!

    2,5 tonnes à l’équerre, les fesses à un mètre de hauteur, lorsque l’ABS ou l’ESP se déclenche, et que la trajectoire s’élargit irrésistiblement semble un excellent calmant.

    Quant à la sécurité active des quatre roues motrices, si elle est indéniable, elle n’est pas une martingale. La qualité des gommes « sportives » équipant ces mastodontes, si elles participent largement à l’extension des performances, ont généralement pour contrepartie la perte de ce qui me semble être une des qualités de base du SUV : sa capacité à évoluer en toutes conditions.
    Exemple personnel : je venais tous juste de prendre livraison d’un gros SUV « sportif » lorsque sur un rond point à peine enneigé (caractéristique courante de la vie en Suisse), j’ai eu la très désagréable surprise de sentir l’engin décrocher en dépit d’une vitesse plus que raisonnable. Inutile de préciser que j’ai immédiatement changé la monte « sportive » pour des pneus plus adaptés à la nature intrinsèque d’un SUV…

    De mon point de vue, je réitèrerai donc la remarque faite à un de mes amis qui était quelque peu choqué du comportement de son « super-SUV » alors qu’un peu trop en confiance, il s’était approché de la limite : « Cesse de nous casser les pieds avec ta camionnette, fut-elle la plus rapide du monde : Economise la moitié du prix de ton SUV en achetant la version diesel pour trimballer ta marmaille et ton chien,. Et avec le reste du prix, offre-toi une vraie voiture de sport pour aller t’amuser.  ».

    Je précise qu’en tant que propriétaire de SUVs depuis près d’un quart de siècle, je ne suis nullement un sycophante de ceux-ci. Je suis passé au SUV pour une raison de logique : Mon idée était initialement d’avoir une voiture pour avaler de la route en sécurité en toutes conditions (genre Quattro). Mais j’ai penché vers le SUV pour de simples raisons de volume disponible, et de capacité de traction.

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